Courthion Louis – Nouvelles et Contes valaisans

Courthion Louis – Nouvelles et Contes valaisans - Bibliothèque numérique romandeCourthion Louis – Nouvelles et Contes valaisans : Dans un petit village de la vallée de Conches, un homme confie son secret à un ami… Un ingénieur des bisses (canaux d’irrigation) courtise une riche propriétaire qui refuse de lui céder. Pour Cécile, il ne suffit pas de l’absolution du confesseur, elle veut aussi celle de sa conscience. Deux villages forment une même paroisse, mais un profond antagonisme les sépare. Pierre parle tellement de sa fiancée à son ami Luc que… Ses frères sont cordonniers au village, elle est en place à Sion; elle s’entiche d’un Suisse-Allemand. Un recueil de nouvelles où Louis Courthion peint «des choses prises dans la réalité rustique vue sans parti pris flatteur […]; moi j’aime cela même avec ferveur: il me plaît que le conteur, décrivant le bahut de la cousine Marianne, détaille la manière dont celle-ci disposait les objets placés sur le couvercle: le sachon d’orge pilé dans le coin, le moulin à sel au milieu, la groue à beurre et la farinière à l’autre bout, le tout disposé sur l’envers d’une peau de bouc. […] Combien l’accumulation lente et patiente de ces menues touches fidèlement prises dans la réalité locale finissent par donner de saveur au récit, de vie à la description!» (Bibliothèque universelle et Revue suisse, 1904)

Louis Courthion, né au Châble (Vallée de Bagnes) en 1858, étudie au Collège de Saint-Maurice puis doit s’expatrier à Paris. Il y débute finalement comme journaliste en 1890, comme rédacteur de La Croix Fédérale, organe de la colonie suisse. De retour en Suisse en 1893, où il vit successivement à Lausanne, Bulle et Genève, il travaille dans de nombreux journaux, revues, périodiques. En 1896, il lance le premier numéro du Valais romand, une publication d’opposition qui perdure jusqu’en 1898. En 1897 il publie les Veillées des Mayens, un recueil de légendes inspirées principalement de l’Entremont, puis en 1900, les Scènes valaisannes, dans lesquelles il peint les mœurs montagnardes de la vallée de Bagnes. Collaborateur du Dictionnaire géographique de la Suisse, il participe, en 1915, à la création de la Société d’Histoire du Valais romand. Il décède en 1922. (source de cette biographie: Wikivalais)

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